Cadre impérial et fastueux mais étonnament intimiste et non dénué d’un formidable parfum de romantisme, le Château de Malmaison se prête à de multiples configurations pour l’organisation d’évènements qui laisseront vos invités sous le charme des fêtes de Joséphine.
- repas assis jusqu’à 50 personnes dans la salle à manger de l’impératrice, caractéristique du style pompéien avec ses harmonieuses danseuses et ses coloris raffinés;
- cocktail jusqu’à 100 personnes en associant le majestueux vestibule et la salle à manger;
- réunion ou concert dans le salon de musique où l’on retrouve quelques toiles de la collection de Joséphine ainsi que la harpe de l’impératrice et le piano de la reine Hortense, sa fille.
- réception dans le jardin : des 700 hectares du parc d’origine, il ne reste aujourd’hui que 6 hectares mais on y retrouve toujours un concentré de douceur de vivre où se mêlent avec harmonie rivière d’opérette, pavillons, roseraie et pelouse. Entre autres curiosités, on y voit le fameux cèdre planté par Joséphine pour célébrer la victoire de Marengo en 1801…
Il y a probablement peu de lieux comparables, qui offrent une possibilité palpable d’entrer dans l’intimité d’un personnage historique .
Le Château de Malmaison, lieu de plaisance et de pouvoir
Toute évocation du Château de Malmaison est indissociable de celle de l’impératrice Josephine, l’une des personnalités les plus attachantes de l’histoire de France. Malmaison c’est aussi l’écrin où s’est épanoui un amour enflamé et passionné qui au fil du temps s’est mué en une tendresse infinie et une amitié indéfectible, celui que porta toute sa vie Napoléon à la belle créole. C’est aujourd’hui à quelques kilomètres de Paris un lieu enchanteur, à la décoration raffinée, où chaque détail rappelle ses illustres propriétaires. Restitué dans son état d’origine, on y ressent, dès le seuil franchit, une atmosphère particulière, unique dans un monument historique national. Comme si Joséphine et Napoléon allaient d’un instant à l’autre rentrer d’une promenade.
Au printemps 1799, lorsque Joséphine Bonaparte visite la demeure , elle tombe sous le charme de ce château classique construit au XVIIè siècle sur les vestiges d’un ancient manoir et comprend immédiatement qu’elle pourra faire de ses murs son refuge. Devenus propriétaires, Bonaparte et Joséphine décident d'y faire d'importants travaux et font appel aux jeunes architectes Percier et Fontaine, qui proposent d'abord de remplacer la vieille demeure par une villa néo-classique. Devant l’ampleur de la dépense , le Premier Consul les contraint à restaurer le château existant. Les deux architectes, formés à l’Académie de France à Rome, sont spécialistes du décor de théâtre. Abattants murs et cloisons, installant des fausses colonnes, multipliant les jeux de miroirs et les inspirations de l’Antiquité, ils donnent au petit château un peu désuet un tout autre aspect, digne de sa nouvelle stature de lieu du pouvoir (entre 1800 et 1802, Malmaison est avec les Tuileries le siège du gouvernement français), de réceptions brillantes et de fêtes mémorables.
Pour les amateurs d'histoire...
Le royaume de l’Impératrice Joséphine
En 1802 , Bonaparte s’installe à Saint Cloud et Malmaison retrouve un peu de sa quiétude, mais ne perd en rien l’affection de Joséphine. Cette maison, elle la voit comme sa propriété particulière, celle qu’elle préfère à toute autre demeure et qu’elle n’aura de cesse d’embellir au fil des années avec l’aide des meilleurs artisans de son temps pour en faire son petit paradis.
L'impératrice Joséphine fut au début du XIXe siècle la plus élégante des souveraines . Ses toilettes sont scrutées et copiées dans toutes les cours européennes. Elle dépense sans compter et ce faisant participe à la promotion des industries textiles et de l’art de vivre à la française.
Amatrice d’art éclairée, collectionneuse avisée et passionnée par les arts décoratifs, Joséphine modèle sa demeure à son image : lieu emblématique du style Directoire puis Empire, la Malmaison se transforme en un écrin charmeur, follement élégant et d’un extrême raffinement. L’aménagement du parc, à la fois espace d’expérimentation et merveilleux jardin d’agrément est la grande entreprise de l’impératrice Joséphine. Férue de botanique elle collectionne arbustes et plantes exotiques, correspond avec des pépiniéristes anglais et des spécialistes du Museum d’Histoire Naturelle, se tient au courant des expéditions dans contrées lointaines toujours à l’affut d’un spécimen .
Ce jardin où vivent aussi un grand nombre d’animaux exotiques est, à l’époque, l’un des plus beaux de France. Et bien entendu c’est ici qu’on peut admirer sa fameuse collection de roses composes de plus de 250 variétés de fleurs. Joséphine ne parvenant pas à donner d’enfant à Napoléon, leur divorce qu’elle a redouté toute sa vieà la cour, est prononcé en décembre 1809, sans qu’ils ne cessent de s’aimer. L’ex-impératrice se retire à la Malmaison, où elle simplifie l’étiquette, mais continue de mener grand train et d’y recevoir les artistes et les personnalités de son temps. Elle y meurt en mai 1814 à 50 ans des suites d’un refroidissement.
Napoléon se rendit en pèlerinage à Malmaison au retour de l’Ile d’Elbe et y demeura quelques jours juste avant l’exil à Sainte-Hélène.En 1861 , le petit fils de Joséphine, Napoléon III y installa le premier musée du Consulat et de l’Empire qui ferma en 1870. Après maintes vicissitudes, le château fut légué à l’État en 1904 par le philanthrope Daniel Osiris et le musée rouvrit ses portes en 1906.