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- 9 juin 2025
- Evénementiel
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Pourquoi Charlemagne a-t-il choisi Noël pour se faire sacrer empereur ? Quel fut l’apport de Marie de Médicis dans l’enracinement de la tradition catholique en France ? Comment un épisode doux-amer de la Grande Guerre a pu ouvrir une fenêtre sur un futur européen alors inimaginable ? En cette dernière semaine de l’avent, Loc’Hall revisite des Noëls qui, chacun à leur manière particulière, ont dessiné une Europe au patrimoine vivant.
Si la tradition de Noël se trouve bien ancrée dans ses origines chrétiennes — elle célèbre, après tout, la nativité —, sa genèse, elle, est un peu plus sinueuse. Très tôt, la culture païenne fête l’hiver, au moment du solstice, autour du 21 décembre. Toujours fin décembre, les Romains festoient et échangent des cadeaux pour les Saturnales. Les peuples germaniques et scandinaves, quant à eux, brûlent une bûche dans le foyer à la gloire de la lumière et du cycle des saisons : c’est la cérémonie du Yule.
Banquets, cadeaux… et même la bûche… ne manque que le sapin, introduit bien plus tard, en 1837, par la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, épouse du duc d’Orléans. La fête favorite des petits — et grands — enfants s’est donc bien nourrie aux racines de l’Europe tout entière. Et au fil des siècles, certains événements ont contribué encore plus à construire une communion des âmes autour d’épisodes célèbres : ces Noëls qui ont dessiné l’Europe d’aujourd’hui.
Au moment de son sacre, Charlemagne est déjà le souverain le plus puissant d’Europe : il règne sur l’Italie, l’Allemagne, la Gaule bien entendu. Fervent défenseur du christianisme, il a réussi à unifier la majeure partie de l’Europe occidentale et centrale. Mais après le long vide laissé par la chute de l’Empire romain, l’Occident cherche un nouveau souffle. Il lui viendra du roi des Francs et du pape Léon III.
En ce Noël 800, Charlemagne se trouve à Rome. Il assiste à la messe de la Nativité en la basilique Saint-Pierre. Alors qu’il prie agenouillé sur le sol dallé, le pape ceint soudainement sa tête de la couronne impériale. Aussitôt, la foule le proclame Imperator Romanorum. En cet instant fondateur de l’Europe médiévale, le petit-fils de Charles Martel et fils de Pépin le Bref devient empereur du Saint-Empire romain germanique et rejoint Clovis dans la légende chrétienne.
Dans les dernières décennies du 12e siècle, Giovanni di Pietro Bernardone naissait à Assises : François, le saint qui parlait aux oiseaux. Le même François, s’il ne l’a pas inventé, est le père de la crèche vivante à l’occidentale. Quelque quatre cents ans plus tard, Marie de Médicis rejoint la couronne de France en épousant Henri IV en 1600. Elle amène avec elle son éducation florentine, un vent de culture toscane et les traditions italiennes de la foi catholique.
Elle est à peine couronnée reine, lorsque Henri IV meurt assassiné. Marie est la digne héritière d’une famille réputée pour son habileté politique. Devenue régente du royaume de France, la mère d’un petit Louis XIII de huit ans comprend qu’elle doit asseoir son pouvoir fragile. Dans une volonté d’unifier le peuple autour de symboles puissants, elle introduit les crèches vivantes en France. Aujourd’hui encore, la tradition persiste et donne lieu à une véritable compétition dans les villes et villages de l’hexagone.
Christmas pudding, gui, mince pies, dinde rôtie et crackers — ces charmants tubes ornés et garnis de délicieuses surprises pour les enfants — représentent des incontournables des Noëls anglais. Pourtant, le XVIIᵉ siècle, sous le règne de fer du très puritain Cromwell, a bien failli voir disparaître des traditions auxquelles Grande-Bretagne et Commonwealth demeurent indéfectiblement attachées.
Mais à l’ère victorienne, Noël prend sa revanche. Le Prince Albert est d’ascendance germanique. En hommage à la culture de son époux, la Reine Victoria introduit le sapin de Noël à la cour d’Angleterre dans les années 1840.
À la même époque, la société rivalise de créativité :
Dès le début des années 30, une tradition s’installe : le discours royal, diffusé par la BBC depuis le château de Sandringham. George V sera le premier à se soumettre à l’exercice, sur un texte écrit, excusez du peu, par Rudyard Kipling. La toute jeune Reine Élisabeth II reprendra évidemment le flambeau en 1952.
Cette forte tradition des fêtes de Noël a par ailleurs soutenu le moral des Anglais dans les périodes troubles du XXe siècle : Winston Churchill a prononcé dans ces occasions certains de ses plus puissants discours.
Pour clore cette promenade dans une Europe où Noël joue un rôle tour à tour social et politique, impossible de passer à côté de l’un des plus forts symboles d’une tradition millénaire : La Trêve de Noël 1914.
Août 1914, la Première Guerre mondiale sonne le glas d’une paix européenne bien éphémère. En ce premier hiver d’une boucherie interminable, les soldats allemands, français, anglais et leurs alliés se battent sans relâche. Le froid, la peur et la mort sont partout. Mais soudain, un miracle survient : spontanément, en plusieurs endroits sur la ligne de front, pour quelques heures précieuses, les hostilités s’interrompent.
Les soldats ennemis, rien qu’un instant, fraternisent. Ils entonnent des chants de Noël, osent quelques gestes de paix, partagent de maigres victuailles et du tabac. Est-ce une légende : on rapporte que des parties de foot auraient été jouées lors de ce moment suspendu.
Aujourd’hui, Noël a pris d’autres dimensions. À l’origine la fête religieuse resserrée dans une temporalité s’est transformée pour devenir une période étendue de célébrations, une rupture du quotidien où tous, nous partageons des moments multiples et singuliers. Ouverte sur le monde, il n’y a plus un Noël mais des Noëls : en famille, entre amis, entre collègues et partenaires, sur une plage au bout monde ou dans la douceur douillette d’un châlet, Noël se conjugue à l’infini.
Chez Loc’Hall, la période de Noël nous offre l’opportunité de célébrer, plus que jamais, les lieux du patrimoine et de la culture qui nous font, vous font, vibrer toute l’année. Sur cet article de blog tout en douceur, nous vous souhaitons :
Joyeux Noël à toutes et à tous !
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